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jeudi 7 août 2014

Mon #rainbowhair rose : le bilan, un mois après

Eh oui, c'était il y a déjà un mois que j'ai finalement sauté le pas... L'occasion de faire un rapide bilan de la manière dont j'ai vécu, et que je vis la chose :) Et puis parce que ça fait longtemps (depuis un mois, donc) que je n'ai pas causé beauté en ces lieux !

Côté beauté

Premièrement, je ne dirai plus jamais "mes cheveux ne poussent pas". Je savais que j'allais rapidement avoir des racines mais PUNAISE je ne penserai pas voir du brun pointer le bout de son nez sur mon horizon capillaire aussi rapidement ! Je dois presque être à un centimètre, à présent.

Mes cheveux SONT abimés. Oui, mais pas plus qu'avec une autre manipulation chimique intense qu'il me soit arrivé de tester auparavant... Je gère donc ça à grand renfort de soins réparateurs, et apaisants pour le cuir chevelu (j'y reviens vite). Les gens sont d'ailleurs surpris, même quand je leur fais toucher mes pointes (partie la plus rêche de ma crinière)

En termes d'entretien, comme ma couleur déteint bel et bien à force de shampoings, normal, je remets régulièrement un peu de Color Pop. Proprement, au pinceau, ou mélangé à un masque avant de passer sous la douche. "Ça fait la blague", comme dirait l'autre et surtout je n'ai plus peur d'être sous la pluie sans parapluie, ce qui est une bonne chose ces jours-ci, je ne dégorge quasiment plus^^ Par contre, je flippe un peu de m'attaquer à mes racines. Dès fois que la décolo déborde sur le cheveu déjà décoloré et abîmé et ne le casse (auquel cas je finis avec un balais brosse sur la tête) ou au contraire de laisser une "bande" brune en répartissant mal le produit... Je vais donc attendre un peu avant de me lancer, et voir si je ne peux pas faire juste la décolo des racines chez le coiffeur et faire le reste chez moi, je vous dirai ce qu'il en est.

Ma couleur est plus claire, je suis passée d'un fuschia à un rose pastel, je préfère. Les parties orangées (celles qui étaient restées "blond jaune" et non "blond blanc" après trois décolorations successives) mais cela ne me dérange pas. Encore une fois, ça me donne la sensation d'avoir des "reflets" naturels sur une couleur qui ne l'est absolument pas :)

Tout comme je n'ai pas longtemps supporté le contraste sourcils bruns/cheveux rouges il y a deux ans, je ne l'ai pas supporté avec mon rainbow hair rose. Depuis peu je mets donc du fard rose dans mes sourcils...

Côté mode

Avoir les cheveux flashy, ça change quand même pas mal la donne en matière de fringues. Je me vois mal porter du rouge à présent, par exemple. À présent j'ai des envies de vert et de bleu, c'est naturel il faut croire puisque c'est complémentaire... J'oscille entre l'envie de m'habiller comme bon me semble quitte à vraiment piquer les yeux et un peu plus de réflexion, qui me pousse à me vêtir de manière plus "sage", pour ne pas tomber dans la caricature bien que je n'y voie pas tellement de mal à la base étant excentrique de nature.

Côté boulot

Je vous l'ai déjà dit, je suis en stage et l'ambiance est parfois un peu spéciale. Le stagiaires, aussi "bons" soient-ils, sont laissés dans leur coin, entre eux. On ne nous adresse la parole quasiment que pour les directives, le reste du temps nous sommes quasiment invisibles (je ne critique pas, c'est un fait... auquel je me suis faite, à force). Eh bien je peux vous dire que ce n'est plus mon cas. On ne voit peut être qu'une tignasse qui flotte à 1 mètre 70 du sol mais en tout cas on y fait attention. On me sourit, on me dit bonjour, on me pose des questions sur comment et pourquoi j'ai fait ça, on me complimente... Bref, je ne regrette pas du tout cette décision, j'ai la sensation de m'être en fin fait une place, aussi petite soit-elle, au bureau.


Je suis également en train de chercher pour "la suite", car mon stage se termine fin septembre. Il va sans dire que mon amour de ce qui sort de l'ordinaire sait se modérer quand il s'agit d'emploi. J'ai bien évidemment mis ma photo de CV en noir et blanc... D'ailleurs, ça n'a pas loupé. Lors de mon premier entretien on a ouvert la porte et fait "oui ?" (genre "c'est à quel sujet ?") puis eu une seconde de choc quand j'ai dit que c'était moi le rendez-vous de neuf heures^^ Une fois que l'on a parlé, je suis redevenue une candidate tout aussi sérieuse que les autres. Non, la teinture n'a pas attaqué mon cerveau et c'est bon de constater qu'elle n'a pas non plus atteint celle de mes interlocuteurs. Du moins... pour l'instant. Affaire à suivre !

Côté rue

Les premiers jours, j'avais plus de regards insistants. Comme il n'y avait pas de racines je pense, on voit que je viens de sauter le pas ou que je porte une perruque. Une fois qu'il y a des racines, c'est normal et installé, ça suscite moins la curiosité de la foule. Mais la dite curiosité est là, comme elle l'a toujours été. Je porte des looks "décalés" depuis l'adolescence, j'ai l'habitude d'être dévisagée et la plupart du temps je m'en contrefiche même si je le remarque. Aujourd'hui les regards vont plus vers mon visage que vers mes fringue, voilà la seule vraie différence.

Pour ceux qui sont vraiment et spécifiquement intrigués par ma chevelure rose, je note que c'est plutôt de manière positive. Les gens me sourient, surtout les petits vieux, assez étrangement. Ou logiquement, au contraire, "les cheveux c'est fait pour s'amuser" paraît-il et je dois simplement faire une sorte d'écho à "la jeunesse" en général. Quelles que soient les raisons qui motivent ces sourires (tant qu'ils ne sont pas pervers -_- )... ça fait du bien nomdidjou !!!

Côté vie de tous les jours

Je ne peux plus dire qu'il n'y a que les chats qui mettent des poils partout. En rose, je suis grillée. Mais pour l'instant, c'est plutôt à mon avantage : comme je m'émerveille encore de cette couleur nouvelle sur le dessus de mon crâne, retrouver des cheveux au fond du lavabo ou en masse sur ma brosse devient un moment cool^^

Quant à ma relation avec cette version de moi-même aux tifs roses... Elle s'est nettement améliorée. Déjà parce qu'un changement capillaire, surtout radical, fait toujours du bien. On respire mieux avec ce nouveau départ, c'est sûr, et c'est ce pourquoi j'ai beaucoup "joué" avec ma chevelure au fil des ans (bref aperçu en bonus un peu plus bas :p ). Mais aussi parce que j'ai vraiment la sensation que mon extérieur reflète mon intérieur, je me sens moi comme rarement je l'ai éprouvé par le passé. Je me sens moins timide, plus assurée, plus jolie et plus cool. Bref, je suis heureuse comme ça et j'espère pouvoir garder cette couleur sur la tête un petit moment... jusqu'à ce que d'autres envies irrépressibles ne me viennent !


Rose-ment vôtre,



Olga






mardi 8 juillet 2014

[DIY] mon #rainbowhair rose !

Ou la fille qui voulait ressembler à son troll (#sonineties).

Ouaip, c'est une expérience capillaire (et capillotractée) dont je rêve depuis petite. Mon goût pour l'excentricité, je m'en souviens aussi loin que remontent mes souvenirs, je suis probablement incurable. J'ai testé pas mal de choses depuis l'adolescence, j'ai commencé par du henné, puis les cheveux noirs, la nuque rasée, les rajouts de tresses africaines, un peu de reflets verts dans mes cheveux foncés, une permanente sur mon châtain retrouvé, de nombreux allers et retours de ma frange au fil des ans, un balayage, un blond platine, divers roux, un ombré, un tie and dye 100% rouge, un pixie cut, du violine, du violet... Sans oser ce rose que, tout comme le bleu, j'ai toujours voulu porter. Les raisons sont nombreuses : la flemme pour l'entretien de folie que ça demande, approbation de l'entourage, approbation du milieu professionnel, peur que ça ne m'aille pas, angoisse de tuer mes cheveux pour de bon... Bref, des excuses.

Étant actuellement "stagiaire" et ce jusque fin septembre, je me suis dis que c'était le moment où jamais d'évacuer cette irrésistible envie (et puis j'écris pour une rubrique beauté après tout, 'pis zut !), avant de devenir "demandeuse d'emploi". Pas que je renonce à vouloir militer pour le fait que l'apparence n'influe en rien sur les capacités intellectuelles et professionnelles de tout un chacun (à ce jour rien ne prouve que les teintures endommagent le cerveau, il me semble), mais qui me dit que passé l'épreuve de l'entretien et de la période d'essai je ne pourrai pas "redevenir moi-même" en mode DEAL WITH IT ?! Qui dit que je ne travaillerai pas dans une boîte cool, ouverte, bien dans ses pompes et son époque... Malheureusement, comme la plupart des gens, je suis courageuse mais pas téméraire. On en reparlera à la fin de l'été. En attendant, laissez moi compter ce périple cheveux-esque, qui ne s'est pas avéré aussi simple que ce que je pensais ne serait-ce que dans sa réalisation.


Lorsque j'ai décidé que je me lancerai "pour l'été", j'étais violine/violette. Voulant faire des économies, j'ai demandé à un collègue de mon coloc' make-up artist qui était aussi coiffeur s'il pouvait me faire ça à la maison. Ce à quoi j'ai eu le droit à un "oui mais par contre si elle est déjà colorée, ses cheveux vont rester dans le lavabo". Un vrai coup de poing dans le cœur.

J'ai réfléchi. Et puis à l'occasion d'un week-end à Lyon je me suis rendue dans mon salon de coiffure préféré, à savoir 2nd Face, pour leur demander s'ils pouvaient le faire car je leur fais entièrement confiance, ce sont de vrais pros. Ce pourquoi ils m'ont dit qu'ils ne voulaient pas prendre ce risque, pour de nombreuses raisons. Effectivement, mes cheveux colorés pourraient très mal réagir et décider de tous tomber, la décoloration prendrait des heures et des heures et mobiliserait bien trop longtemps leur coloriste, qui n'a pas nécessairement des produits adaptés pour une demande si peu courante... pour un résultat final dont on ne serait même pas certains. Bref, j'ai été frustrée, mais j'ai compris. Et je les remercie encore pour leur honnêteté. Je suis repartie avec une retouche de violet sur mes racines que j'avais laissées pousser pour l'occasion, des pointes légèrement éclaircies, et le conseil suivant : "aller chez un coiffeur spécialisé dans les couleurs". Ce que j'ai fait, une fois rentrée sur Paris.

J'ai poussé la porte d'un salon réputé pour ses excellentes prestations à la pointe des tendances et on m'a très gentiment renseignée. Sauf que l'on m'a annoncé une facture de, tenez-vous bien, 230 euros... Comment dire... ... ... Non ? Alors foutue pour foutue, j'ai lu et regardé des DIY sur la toile en me disant que je pouvais très bien prendre ce risque toute seule, chez moi, en allant chez un grossiste de coiffure. Et sans pour autant me voir contrainte de vendre un rein au passage pour pouvoir le faire. J'ai tout d'abord regardé ce qu'en disait ma blogueuse beauté préférée à la chevelure arc-en-ciel, Vintage or Tacky, mais les produits qu'elle utilisait n'étaient disponibles qu'aux US, malgré les astuces habituelles d'Amazon ou d'eBay qui résolvent habituellement le problème.

Je suis donc allée chez Andrex, vers Chateau d'Eau, à Paris. On m'a très bien renseignée et j'en suis sortie avec "seulement" 20 euros dépensés pour deux tubes de colorations rose Pop Color de Hairgum, une crème oxydante ainsi qu'une poudre décolorante. Et la sensation excitante de me dire que je ne pouvais plus reculer, à présent...


J'ai voulu faire les choses bien. On m'a conseillé de faire soit les racines puis les longueurs, soit enchaîner deux décolorations. Alors j'y ai consacré presque 24 heures, je m'explique : j'ai laissé poser la maxi dose de soin entre chaque étape. Le premier soir, assistée de deux amis je tente une première décolo' complète mais je panique en voyant mes racines super blanches par rapport aux longueurs donc je rince au bout de vingt minutes (avant et après sur les deux photos du montage ci-dessous). J'avais peur que si les racines prenaient plus vite que le reste et que je laissais trop longtemps j'allais casser mon cheveu à la base et finir chauve. J'avoue, la première décoloration maison de ma vie m'a mis dans tous mes états.

J'ai dormi avec un masque réparateur sur la tête, que j'ai rincé au réveil. J'ai séché ma chevelure puis découvert que mes racines étaient orange et que mes longueurs encore laaaargement violettes. Bref, j'avais de la marge, j'ai enchaîné sur la décoloration numéro 2, en m'aidant pour l'arrière de la tête d'un second miroir. Tout en laissant mes pointes déjà un peu décolorées respirer la première moitié du temps de pose avant de les recouvrir aussi, pour ne pas les flinguer plus qu'elles ne l'étaient déjà.



Je laisse poser, je rince, j'applique un soin maison durant une heure et demi, je re-rince, je sèche : mes racines sont jaunes et mes longueurs tantôt jaune tantôt rouge. Hum... ils ne se sont pas encore transformés en paille, je tente le tout pour le tout pour ne pas finir orange (pas que je n'aime pas mais ce n'était pas le but^^) et enchaîne sur la décolo #3 ! Je la laisse poser moins longtemps que la précédente et insiste bien sur le masque ensuite, encore une fois. Au final, j'ai bien fait, je suis bien plus "blanche" et c'est ce qu'il faut, être décolorée à blanc, lorsque l'on veut porter une couleur flashy. Il reste un peu de jaune et un peu de rose violacé par endroits dans mes longueurs, mais je n'insiste pas plus car je sais que là, ce serait une erreur. Je me suis lancée dans cette aventure sachant que le résultat ne serait pas parfait car je ne partais pas d'une base naturelle et j'étais prête à en assumer les conséquences... J'ai donc laissé poser la coloration (un fuschia bieeen fuschia) pendant la demi heure requise. Et au final... je suis ravie du résultat !!!





Mes cheveux sont relativement normaux, un peu plus rêches surtout au niveau des pointes mais c'est normal. Je n'ai pas non plus la sensation d'en avoir perdu plus que d'habitude durant tout le processus, et après. C'est plutôt le cuir chevelu qui a dégusté à vrai dire, il picote un petit peu de temps en temps (jour 4 depuis la colo) et je le sens bien sec aussi. Il me donne l'impression de "grincer" comme les dents après des bonbons ultra-acidulés, je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire mais vous comprenez bien que je vous vends du rêve^^ J'ai acheté un shampoing spécial pour cuir chevelu irrité (je vous en parlerai aussi) et j'ai totalement foi en ma capacité à gérer la situation... 


Quant à la couleur, elle n'est pas régulière, tantôt rose fuschia pâle, tantôt rose fuschia fluo, tantôt orangée (sur les mèches jaunes of course) mais au final ça la rend plus crédible en tant que couleur existant dans la nature autrement que sur les licornes :) Ce que j'appréhende en revanche, c'est mon premier shampoing (et la pluie sans parapluie), car je sais que ça va énormément dégorger. Pas que de faire des retouches me fasse peur, mais j'espère que la version plus claire de cette couleur entre deux touch ups me plaira tout autant, ce n'est pas courru d'avance... On en rediscute très vite ! 



Pink-ement vôtre,



Olga