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vendredi 26 décembre 2014

Cette année, j'ai passé Noël toute seule





"Je vais bien, ne vous en faites pas."

Cette phrase, j'ai du la répéter une bonne centaine de fois ce mois de décembre, quand j'annonçais que je passerai le réveillon toute seule. D'ailleurs techniquement je ne l'étais pas, mes deux chats étaient bien là, dans toute leur splendeur câline... mais je m'égare.


J'ai du la répéter parce que j'ai eu le droit à des regards, littéralement, terrifiés. Pleins d'empathie, voire même, de pitié. Je ne compte pas non plus les propositions de venir passer cette soirée chez divers amis, copains et même... collègues.

Ayant tendance à voir le verre à moitié plein en toutes circonstances, ou du moins à essayer de le faire, je vois surtout du bon là dedans : les gens sont gentils, ils m'aiment bien. Je les remercie encore pour cette (TRÈS) touchante attention.

D'ailleurs, l'année dernière, je suis allée passer le réveillon chez ma meilleure amie d'enfance. Mais au final, une fois sur place, même si j'étais touchée au delà des mots de me voir ainsi incluse dans la petite famille pour ce moment si spécial... Je ne me sentais pas à ma place. En trop. Mal à l'aise. Pas confortable.

Aussi, cette année, j'ai décidé de le passer seule. Après tout, si je n'arrive pas à apprécier ma propre compagnie, comment puis-je en attendre autant d'autres personnes ?! Pas que j'aie des problèmes à ce niveau là, au contraire, je me suis même découvert une sociabilité que je m'ignorais auparavant, ces derniers mois.

Mais bon... Je passe beaucoup de temps à parler acceptation et d'amour de soi, en matière de corps et d'apparence : pourquoi ne pas étendre cette résolution à la totalité de... moi-même ? D'ailleurs, j'ai toujours été de nature plutôt "oursonne" et aimé passer du temps isolée, seule. Pourquoi est-ce que ce serait plus gênant le soir de Noël (je suis athée en plus...) ?

Par convention sociale ? Uhhh, je n'ai pas aimé cette réponse de moi à moi. Alors oui, j'ai décidé de passer la soirée en tête à tête avec moi. Oui décidé. On ne peut pas se fuir soi-même. Et vous savez quoi ? J'ai passé un très bon moment de calme comme je les aime. Je ne suis pas morte, ni déprimée. Je n'ai pas pété un câble, non plus.




Je pense qu'apprendre à vivre avec son corps, et son foutu cerveau qui ne la boucle jamais, c'est essentiel. Parce que ce sera comme ça jusqu'à notre dernier souffle. Je suis heureuse d'avoir ouvert les yeux sur ce détail, qui n'en est pas un, et d'être allée jusqu'au bout de mes convictions. Sans me heurter à une réalité différente de mes attentes.

Bon, ceci dit, le contexte aide, quand même. Je pars tout à l'heure en Russie pour fêter le Nouvel An en famille... Sachant que pour moi, et une grande majorité de russes je pense, le Nouvel An, c'est LA fête de l'année (je pense vous pondre quelques lignes sur mon rapport avec cette période de l'année, d'ailleurs...). Bref, sans ça, oui, ça aurait probablement été une autre limonade, j'en conviens. Mais quand même, je tenais à le dire : il n'y a rien de si terrible à ça. Vraiment.

Positivement vôtre,

Olga





jeudi 7 août 2014

Mon #rainbowhair rose : le bilan, un mois après

Eh oui, c'était il y a déjà un mois que j'ai finalement sauté le pas... L'occasion de faire un rapide bilan de la manière dont j'ai vécu, et que je vis la chose :) Et puis parce que ça fait longtemps (depuis un mois, donc) que je n'ai pas causé beauté en ces lieux !

Côté beauté

Premièrement, je ne dirai plus jamais "mes cheveux ne poussent pas". Je savais que j'allais rapidement avoir des racines mais PUNAISE je ne penserai pas voir du brun pointer le bout de son nez sur mon horizon capillaire aussi rapidement ! Je dois presque être à un centimètre, à présent.

Mes cheveux SONT abimés. Oui, mais pas plus qu'avec une autre manipulation chimique intense qu'il me soit arrivé de tester auparavant... Je gère donc ça à grand renfort de soins réparateurs, et apaisants pour le cuir chevelu (j'y reviens vite). Les gens sont d'ailleurs surpris, même quand je leur fais toucher mes pointes (partie la plus rêche de ma crinière)

En termes d'entretien, comme ma couleur déteint bel et bien à force de shampoings, normal, je remets régulièrement un peu de Color Pop. Proprement, au pinceau, ou mélangé à un masque avant de passer sous la douche. "Ça fait la blague", comme dirait l'autre et surtout je n'ai plus peur d'être sous la pluie sans parapluie, ce qui est une bonne chose ces jours-ci, je ne dégorge quasiment plus^^ Par contre, je flippe un peu de m'attaquer à mes racines. Dès fois que la décolo déborde sur le cheveu déjà décoloré et abîmé et ne le casse (auquel cas je finis avec un balais brosse sur la tête) ou au contraire de laisser une "bande" brune en répartissant mal le produit... Je vais donc attendre un peu avant de me lancer, et voir si je ne peux pas faire juste la décolo des racines chez le coiffeur et faire le reste chez moi, je vous dirai ce qu'il en est.

Ma couleur est plus claire, je suis passée d'un fuschia à un rose pastel, je préfère. Les parties orangées (celles qui étaient restées "blond jaune" et non "blond blanc" après trois décolorations successives) mais cela ne me dérange pas. Encore une fois, ça me donne la sensation d'avoir des "reflets" naturels sur une couleur qui ne l'est absolument pas :)

Tout comme je n'ai pas longtemps supporté le contraste sourcils bruns/cheveux rouges il y a deux ans, je ne l'ai pas supporté avec mon rainbow hair rose. Depuis peu je mets donc du fard rose dans mes sourcils...

Côté mode

Avoir les cheveux flashy, ça change quand même pas mal la donne en matière de fringues. Je me vois mal porter du rouge à présent, par exemple. À présent j'ai des envies de vert et de bleu, c'est naturel il faut croire puisque c'est complémentaire... J'oscille entre l'envie de m'habiller comme bon me semble quitte à vraiment piquer les yeux et un peu plus de réflexion, qui me pousse à me vêtir de manière plus "sage", pour ne pas tomber dans la caricature bien que je n'y voie pas tellement de mal à la base étant excentrique de nature.

Côté boulot

Je vous l'ai déjà dit, je suis en stage et l'ambiance est parfois un peu spéciale. Le stagiaires, aussi "bons" soient-ils, sont laissés dans leur coin, entre eux. On ne nous adresse la parole quasiment que pour les directives, le reste du temps nous sommes quasiment invisibles (je ne critique pas, c'est un fait... auquel je me suis faite, à force). Eh bien je peux vous dire que ce n'est plus mon cas. On ne voit peut être qu'une tignasse qui flotte à 1 mètre 70 du sol mais en tout cas on y fait attention. On me sourit, on me dit bonjour, on me pose des questions sur comment et pourquoi j'ai fait ça, on me complimente... Bref, je ne regrette pas du tout cette décision, j'ai la sensation de m'être en fin fait une place, aussi petite soit-elle, au bureau.


Je suis également en train de chercher pour "la suite", car mon stage se termine fin septembre. Il va sans dire que mon amour de ce qui sort de l'ordinaire sait se modérer quand il s'agit d'emploi. J'ai bien évidemment mis ma photo de CV en noir et blanc... D'ailleurs, ça n'a pas loupé. Lors de mon premier entretien on a ouvert la porte et fait "oui ?" (genre "c'est à quel sujet ?") puis eu une seconde de choc quand j'ai dit que c'était moi le rendez-vous de neuf heures^^ Une fois que l'on a parlé, je suis redevenue une candidate tout aussi sérieuse que les autres. Non, la teinture n'a pas attaqué mon cerveau et c'est bon de constater qu'elle n'a pas non plus atteint celle de mes interlocuteurs. Du moins... pour l'instant. Affaire à suivre !

Côté rue

Les premiers jours, j'avais plus de regards insistants. Comme il n'y avait pas de racines je pense, on voit que je viens de sauter le pas ou que je porte une perruque. Une fois qu'il y a des racines, c'est normal et installé, ça suscite moins la curiosité de la foule. Mais la dite curiosité est là, comme elle l'a toujours été. Je porte des looks "décalés" depuis l'adolescence, j'ai l'habitude d'être dévisagée et la plupart du temps je m'en contrefiche même si je le remarque. Aujourd'hui les regards vont plus vers mon visage que vers mes fringue, voilà la seule vraie différence.

Pour ceux qui sont vraiment et spécifiquement intrigués par ma chevelure rose, je note que c'est plutôt de manière positive. Les gens me sourient, surtout les petits vieux, assez étrangement. Ou logiquement, au contraire, "les cheveux c'est fait pour s'amuser" paraît-il et je dois simplement faire une sorte d'écho à "la jeunesse" en général. Quelles que soient les raisons qui motivent ces sourires (tant qu'ils ne sont pas pervers -_- )... ça fait du bien nomdidjou !!!

Côté vie de tous les jours

Je ne peux plus dire qu'il n'y a que les chats qui mettent des poils partout. En rose, je suis grillée. Mais pour l'instant, c'est plutôt à mon avantage : comme je m'émerveille encore de cette couleur nouvelle sur le dessus de mon crâne, retrouver des cheveux au fond du lavabo ou en masse sur ma brosse devient un moment cool^^

Quant à ma relation avec cette version de moi-même aux tifs roses... Elle s'est nettement améliorée. Déjà parce qu'un changement capillaire, surtout radical, fait toujours du bien. On respire mieux avec ce nouveau départ, c'est sûr, et c'est ce pourquoi j'ai beaucoup "joué" avec ma chevelure au fil des ans (bref aperçu en bonus un peu plus bas :p ). Mais aussi parce que j'ai vraiment la sensation que mon extérieur reflète mon intérieur, je me sens moi comme rarement je l'ai éprouvé par le passé. Je me sens moins timide, plus assurée, plus jolie et plus cool. Bref, je suis heureuse comme ça et j'espère pouvoir garder cette couleur sur la tête un petit moment... jusqu'à ce que d'autres envies irrépressibles ne me viennent !


Rose-ment vôtre,



Olga






lundi 2 juillet 2012

no shopping month : ça se complique...






20 jours sans shopper. Aoutch. Ben voui, forcément. Ça ne pouvait pas ressembler à un long fleuve tranquille non plus hein ! Faut pas rêver^^







Oui. Je travaille en parfumerie, dans un grand centre commercial. Toutes ces vitrines affichant d'alléchantes promotions et autres soldes me titillent sévère... Et serrer les dents commence à faire mal.

Donc je me suis dit que confesser ce sentiment ici me ferait du bien, et m'aiderait à ne pas faire ça : 1:45 sur la vidéo, extraite de Confessions d'une Accro au Shopping^^






Allez, encore dix jours, on y croit !










PS : mon illustration a été réalisée "grâce" au piratage de ma précédente CB sur internet, j'avais toujours eu envie de le faire depuis Confessions d'une Accro au Shopping :P mais là c'était sans risques :P J'ai congelé ma carte, c'est agaçant...It's agacing^^ Bon OK je sors, délire à deux balles du moment avec les collègues ;)